Tu sais, je n'ai jamais été aussi inspirée que ce matin-là
J'ai envoyé un mail aux copines que j'avais choisies
c'était le début de l'été, un été plus que moyen
de toutes façons depuis mars on avait eu un temps pourri
Là-bas on l'appelle l'été indien
mais ici la réalité était toute autre...
Gesso, acrylique, aquarelle,
pas forcément du Marie Laurencin
je me souviens très bien
de ce que j'ai proposé à Dominike ce matin-là
tu prends du blanc, du noir de jais, selon affinités...
Tu feras c'que tu voudras, comme tu voudras
et ça patouillera encore, quand le week-end sera mort
on patouillera du soir au matin
du vendrediiiii au surlendemaiiiiiiin....
Dominike a dit OUI !